DouceRebelle

Les MACHAS

LES MACHAS
Paroles : Dominique Beauchamp (Doucerebelle)
Musique : Daniel Barbe/Dominique Beauchamp (Doucerebelle)



Les MACHAS
Sont des créatures Divines
Programmées comme des machines
De belles Dames
Sans cœur sans âme
Aux allures de Pachas
Les MACHAS
Sont des Jocondes masculines
Qui jamais vont plier l’échine
C’est là le drame
Elles sont des femmes
D’Éternelles Divas

MACHA MACHA
C’est une Reine
MACHA MACHA
Au pays des sirènes
MACHA MACHA
C’est toi qui fais la loi
MACHA MACHA
C’est une Madone
MACHA MACHA
Qui prend plus qu’elle ne donne
MACHA MACHA
Tout n’appartient qu’à toi

Les MACHAS
Sur les trottoirs du centre-ville
Battent de l’aile sous leurs faux cils
Des Maryline
Des Joséphine
En habit de gala
Les MACHAS
Ne versent jamais une larme
À moins qu’un homme ne les désarme
Avec son charme
Comme il se doit
Car c’est chacun pour soi

MACHA MACHA
C’est une Reine
MACHA MACHA
Au pays des sirènes
MACHA MACHA
C’est toi qui fais la loi
MACHA MACHA
C’est une Madone
MACHA MACHA
Qui prend plus qu’elle ne donne
MACHA MACHA
Ton cœur il n’est qu’à toi

Solo

MACHA MACHA
C’est toi la Reine
MACHA MACHA
Au pays des sirènes
MACHA MACHA
C’est toi qui fais la loi
MACHA MACHA
C’est une Madone
MACHA MACHA
Qui prend plus qu’elle ne donne
MACHA MACHA
Tout n’appartient qu’à toi
MACHA MACHA
Rebelles et insoumises 
MACHA MACHA
Une jeunesse qui s’éternise
MACHA MACHA
Ton cœur il n’est qu’à toi !
À toi!


© Copyright 2011



 LES MACHAS sur Youtube

 

 

 

 

On serait porté à croire que les Machas, comme je les décris dans ma chanson, sont des féministes diaboliques, extrémistes et violentes qui détestent tous les hommes alors qu’il n’en n’est rien. Le sarcasme est une forme d’expression qui m’apparaissait comme une formule sympathique pour attirer l’attention sur un sujet qui soulève encore beaucoup de passion : l’égalité des sexes ou la complémentarité des sexes. Qui dit mieux ? C’est une chanson qui ironise sur la complexité de l’identité féminine à notre époque.

Bien au contraire, c’est pour rendre justice à toutes ces femmes qui ont cru en un monde meilleur, qui se sont battues afin d’offrir des meilleures conditions de vie aux générations à venir que j’ai écrit «Les MACHAS ». Celles qui ont travaillé pour abolir les rôles stéréotypés et sexistes de nos sociétés. Au nom de toutes ces femmes, et au nom de tous ces hommes qui sont de plus en plus nombreux, avouons-le, j’ai le devoir d’assurer les mêmes droits et libertés pour les femmes des générations futures.

 

Je suis peut-être féministe mais je n’ai pas l’intention du tout d’être un homme! Et pour soutenir la pensée de Simone de Beauvoir, je ne tiens pas non plus à devenir une femme telle qu’elle est décrite par l’idéologie sexiste. De nos jours affirmer qu’on est féministe est devenu presque honteux! Mais on ne peut pas prétendre être pour l’égalité des chances entre les hommes et les femmes, pour la liberté et pour les droits des femmes, tout en se défendant d’être féministe ! C’est une contradiction flagrante! Et pourquoi s’en défend-on ? Parce qu’aujourd’hui, certains voient encore les féministes comme des enragées brandissant leurs soutien-gorge en feu en hurlant à fendre l’âme comme un mantra des slogans haineux contre la répression qu’elles subissent. 

 


 

 

 

Cessons une fois pour toutes de croire que le féminisme est victime de ses propres victoires! Prenons la place qui nous revient. Soyons fières de ce que nous sommes devenues!  Nous avons acquis des droits qui sont légitimes!  «Il ne faut pas se méfier. Il faut cultiver notre lucidité», comme l'affirme Marie Laberge, auteure Québécoise, dans une entrevue qu'elle accordait pour le magazine "Châteleine" . Elle ajoute:« Il faut savoir où on va; où on est. Es-t-ce qu'on est en droit de nous refuser quoi que ce soit?».  

Même si on peut dire que les grandes batailles ont été menées et gagnées, et qu’il est maintenant possible aux femmes de se développer comme individu et non seulement comme mères et épouses, il n'en reste pas moins que c'est un combat quotidien qui se poursuit. Ce qui me révolte, c'est  qu'il existe encore des millions de femmes qui sont excisées,  d'autres qui vivent cachées sous des cages ... tous ces étouffements, ces injustices sont faits à ces femmes dépourvues de leur dignité et de leurs droits au nom de religions, de guerres, de politique exercés par des hommes qui refusent d'évoluer.   

 


 

 

 

Il y a encore beaucoup de chemin à faire avant de pouvoir dire que qu'on vit dans un monde où règne l’égalité entre les deux sexes. Certains hommes ont encore du mal à rompre avec la loi de leurs pères. Certaines femmes sentent encore le besoin de «se prouver» et sont réduites à leur seul pouvoir de séduction et à leur image pour être acceptées. Et que dire sur l'inégalité flagrante  des salaires  :« À travail égal, salaire inégal pour les femmes. Ça se passe encore au Québec en 2010! C'est scandaleux!» affirme Fabienne Larouche, auteure/productrice qui se prononcait sur la question lors d'une entrevue.  Et quand on transpose dans la vie intime le combat légitime des femmes pour l’égalité sociale, on doit s’ajuster à une autre réalité troublante qui se heurte encore à l’insécurité des hommes. Il y a encore trop de messages misogynes au sein de notre société. Un sexisme insidieux parce que éliminé de la loi

 

Je ne crois pas qu’un sexe en vaut plus qu’un autre! Je crois en la complémentarité, à la justice et au plein exercice de nos droits dans le respect et dans l’amour de nos différences. On doit  de remettre les pendules à l’heure dans une société en pleine mutation . Continuons de nous exprimer  avec lucidité en femmes libres tout en demeurant  solidaires les unes envers les autres. 

 

 

 

DouceRebelle



31/01/2011
0 Poster un commentaire

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 3 autres membres